Contrat de mariage : un acte juridique régissant le sort des biens

Derrière le fait de vouloir se marier se cachent diverses démarches administratives, notamment la rédaction d’un contrat de mariage. Il s’agit d’une étape optionnelle, mais importante dans le cadre d’un régime matrimonial spécifique.

Un acte juridique définissant le statut et le sort des biens

Les mariés s’attendent généralement à un régime de communauté légale. Ils sont, toutefois, libres d’opter pour un régime matrimonial spécifique. Ils doivent, pour ce faire, recourir à un contrat de mariage. Ce dernier s’agit d’un acte juridique mettant en relief le statut des biens du couple durant le mariage et en cas de divorce.

Ce document délimite les dispositions du régime matrimonial choisi. Il peut être conclu quelques jours ou même une année suivant la date du mariage. La démarche doit, néanmoins, être réalisée dans un délai de deux ans. Acte juridique non obligatoire, il s’établit selon les propres souhaits des époux. À défaut, le régime matrimonial de droit commun entre en vigueur. À noter que dans l’Hexagone, l’intervention d’un notaire s’impose lors de la rédaction d’un contrat de mariage.

Est-il possible de changer son contenu ?

Il se peut que les nouveaux mariés ne soient pas satisfaits de certains points définis dans leur contrat de mariage. Heureusement qu’ils peuvent demander le changement de cet acte juridique. Il faut toutefois veiller au respect de certaines conditions, pour y parvenir. En effet, la durée de deux ans à compter du jour du mariage ne doit pas être dépassée. Le consentement des deux époux fait également partie des conditions obligatoires pour pouvoir changer ledit contrat.

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Ils doivent se rendre ensemble auprès d’un cabinet de notaire pour signaler les détails qu’ils veulent changer. L’absence d’enfants peut faciliter la démarche. Dans le cas contraire, il faut recourir à la justice. Cette dernière se chargera de l’homologation du nouveau contrat. Le couple doit donc payer des frais supplémentaires. Ils incluent le prix des formalités juridiques et administratives ainsi que la rémunération du notaire.