Divorce : les seuls motifs acceptés

Pour différentes raisons, un couple choisit de se séparer. Or, des législations strictes régissent le divorce. Elles déterminent les trois causes acceptées pour divorcer. Elles se résument en trois points, dont la séparation datant de plus d’une année, l’adultère et la violence physique ou verbale commise par l’un des époux.

Séparation datant d’une année ou plus

Ce cas résulte généralement de la détérioration de la vie commune. Les époux doivent ainsi vivre séparément. Pourtant, l’un d’eux, vivant encore sous le même toit que son futur ex-femme/ex-mari, peut demander le divorce. Il peut ainsi signaler qu’ils dorment dans deux chambres différentes, ne dialoguent plus, etc.

Il se peut aussi qu’ils aient des vies sociales indépendantes, ne mangent plus ensemble comme avant, etc. Les époux prêts à divorcer font leurs courses séparément. Ils s’apprêtent même à vivre chacun de son côté et ne veulent plus entendre des nouvelles de l’autre. Il appartient uniquement au juge de déterminer si les époux vivent séparément depuis une année.

L’infidélité

À titre de rappel, l’adultère se définit par le fait de partager des vies sexuelles avec une autre personne qui n’est pas son conjoint. Elle ne concerne donc pas les rencontres en cachettes avec un amant. L’époux devait donc avoir des relations sexuelles avec ce partenaire. À défaut d’une preuve, vous ne pouvez pas invoquer l’infidélité.

La conjointe ou le conjoint trompé(e) peut utiliser la cause de l’adultère pour parvenir à son objectif de divorcer. Dans certains cas, la demande conjointe est vouée au refus. Dans la mesure où la victime de l’adultère finit par pardonner son époux, elle ne peut plus la considérer comme une cause de divorce.

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La violence physique ou morale

L’on parle ici de la cruauté proprement dite. De type physique, elle comprend le fait de battre ou de blesser son époux. Elle indique également l’abus sexuel. Mentale, cette cruauté se résume par les agressions morales faisant souffrir l’autre. Elle se définit par les harcèlements et insultes, les humiliations et méprises, etc. Elle inclut également les menaces envers les proches de son époux. La volonté d’entretenir une relation avec son amant constitue également une autre forme de violence mentale.

Les actes de cruauté ouvrent naturellement vers la détérioration de la cohabitation. Le juge doit ainsi intervenir en déterminant leurs éventuelles conséquences chez la victime. Pour ce faire, il se base sur les caractéristiques des époux, selon leur âge, caractère et condition sociale. Il analyse également de près les actes posés, la fréquence des violences, les conséquences chez le conjoint victime ainsi que leur caractère intentionnel.

À noter que les causes pour divorcer restent les mêmes aussi bien pour la femme que pour le mari. L’un des deux époux peut demander le divorce, s’il constate un ou plusieurs de ces principaux motifs.